La méditation peut-elle ralentir le déclin cognitif? Le neuropsychologue Carol Hudon et la psychologue Sonia Goulet nous éclairent.

La méditation peut-elle ralentir le déclin cognitif? Le neuropsychologue Carol Hudon et la psychologue Sonia Goulet nous éclairent.

Les effets des trous de mémoire au stade léger de la maladie d’Alzheimer ont été liés à la dépression, à l’anxiété et au stress. En tant que récipiendaires d’une subvention de recherche portant sur le volet « Qualité de vie » du Programme de recherche de la Société Alzheimer (PRSA), les docteurs Hudon et Goulet cherchent à savoir si la méditation consciente peut non seulement atténuer ces symptômes, mais si elle peut également ralentir le déclin cognitif.

Cette année, et depuis 29 ans, le PRSA participe au financement de projets de chercheurs canadiens qui œuvrent dans le domaine de la maladie d’Alzheimer et des autres formes de troubles cognitifs. Grâce aux résultats de leurs études, les médecins espèrent faire d’importantes contributions à la qualité de vie des personnes touchées par la maladie d’Alzheimer.

Le fonctionnement cognitif, la dépression, l’anxiété, le stress, la qualité de vie et les marqueurs biologiques des participants seront initialement évalués. Pendant huit semaines, les docteurs Hudon et Goulet enseigneront des techniques de méditation consciente lors d’une unique séance hebdomadaire d’une durée de 2 h 30. Les participants seront ensuite renvoyés chez eux pour pratiquer ces techniques une fois par jour pendant 30 minutes. Les séances suivantes permettront d’enseigner des techniques supplémentaires et la manière de surmonter des obstacles que les participants auraient pu rencontrer chez eux, comme l’incapacité à méditer dans un environnement bruyant. Après 8 semaines, les participants seront encouragés à continuer à méditer seuls chaque jour. Trois mois plus tard, ils seront réévalués pour déterminer si l’inclusion de ces techniques dans leur vie est une réussite.

« Nous espérons que la pratique régulière de la méditation consciente peut offrir un soulagement concret face à la perte des facultés cérébrales et la détresse aiguë que cette perte provoque », explique le docteur Hudon.

 

Le PRSA est une initiative financée par les donateurs. Il permet d’explorer les questions entourant les traitements et les soins des personnes vivant avec la maladie d’Alzheimer. Apprenez-en davantage au sujet des initiatives de recherche actuelles et sur la manière d’y contribuer sur notre site Web.

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