Nous avons tellement de choses à apprendre de nos grands-parents : perspective d’une ado sur l’Alzheimer

Nous avons tellement de choses à apprendre de nos grands-parents : perspective d’une ado sur l’Alzheimer

Marilyn Lemay adorait la vie en plein air et passait le plus clair de son temps à l’extérieur. D’une nature créative, elle faisait de l’artisanat, de la broderie, des courtepointes et peignait tout ce qu’elle voyait. Si vous restiez juste un moment sans bouger, elle vous prenait comme modèle pour peindre, raconte en riant sa petite-fille Deborah, 17 ans.

Il y a huit ans, la maladie d’Alzheimer a été diagnostiquée à Marilyn et les choses ont changé. Les grands-parents de Deborah ont quitté leur domicile du lac Elliot, qu’ils aimaient tant, pour être plus près de la mère de Deborah et de la famille. Le grand-père ne pouvait prendre soin de Marylin par lui-même et il savait qu’il pouvait compter sur le réseau tissé serré de ses proches.

Deborah adore être à proximité de sa grand-mère. Elle lui pose plein de questions sur la nature et lui demande des conseils de vie. Même si la mémoire de Marilyn n’est plus ce qu’elle était, elle possède toujours de précieuses connaissances à transmettre. Deborah et sa grand-mère font maintenant partie d’une chorale intergénérationnelle mise sur pied par la Société Alzheimer de London et Middlesex.

« Environ 15 à 20 élèves du secondaire se réunissent avec les personnes âgées atteintes de la maladie d’Alzheimer et nous chantons de vieilles chansons du temps de la guerre », poursuit Deborah. Marilyn adore faire partie de ce chœur. Cela lui rappelle son enfance lorsque sa mère et ses tantes chantaient et dansaient à la maison.

Deborah aime beaucoup passer du temps avec sa grand-mère, que ce soit pour faire une promenade, prendre le thé ou regarder des épisodes de « I Love Lucy ». Sa grand-mère est tellement pleine d’espoir, de sagesse et de joie, et Deborah souhaiterait que plus de jeunes puissent profiter de son expérience de vie. La possibilité d’établir des liens entre les générations, d’apprendre les uns des autres et de passer de précieux moments ensemble est vraiment importante.

Lorsque Deborah décrit ses grands-parents, sa voix s’illumine : son grand-père est toujours amoureux de sa grand-mère, même s’ils se sont rencontrés à l’âge de 13 ans (il y a 63 ans de cela!). Il invite Marilyn à sortir, danse avec elle au son de la musique, et les deux adorent toujours se taquiner. En d’autres mots, Marilyn est toujours Marilyn, et elle continue de vivre le cœur rempli de joie.

Le réseau de soutien familial fait partie intégrante de la vie avec la maladie d’Alzheimer ou avec une autre maladie cognitive. Mais il faut appuyer ce réseau avec des ressources, des groupes d’entraide et l’espoir de guérison. Pour aider les familles comme celle de Deborah à disposer de plus de temps pour faire des promenades, chanter et rire, nous vous invitons à faire un don à la Société Alzheimer. Parce que ces maladies ne concernent pas seulement les personnes atteintes, elles nous concernent tous. #TousContreAlz.

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